"Nous travaillons sans accident depuis 135 jours"
Collection de diplôme 2010 / Haute école d'art et de design de Genève
" A la haute école d'art et de design de Genève, Romance Berberat a créé
sa collection de diplôme en design mode autour du mauvais goût tel qu'il s'incarne,
aux yeux des citadins, dans l'habillement des régions paysannes."
Nicl Ulmi, Edelweiss magazine, Juillet-août 2010
Ma collection "Nous travaillons sans accident depuis 135 jours", superpose mon regard sur la campagne, d'où je viens, et celui sur la ville, où je vis. La possible relation entre une esthétique agricole et un look urbain m'intriguait tellement que j'ai eu envie de les hybrider à travers cette collection pour homme.
Les clichés sur le plouc, la faute de goût, le vêtement utilitaire du supermarché, les logos de tracteur et l'esthétique industrielle "cheap" m'attirent également. J'ai donc photographié les paysans de mon village en combinaison de travail, mon père dans sa veste de tweed et son tablier d'usine, les logos du centre commercial (qui sont devenus mes sponsors). J'ai ensuite phtotographié mes copains dans leurs vêtements, comme on s'habille, comme on se coiffe en ville, et j'ai superposé ces images entre elles. Ce jeu de traduction m'a ensuite permis de manipuler la salopette en slim, le tablier de contremaître est devenu en imper étriqué à porter avec un jean skinny ou une veste polaire XXL passepoilée en satin ton sur ton.
Ma collection "Nous travaillons sans accident depuis 135 jours", superpose mon regard sur la campagne, d'où je viens, et celui sur la ville, où je vis. La possible relation entre une esthétique agricole et un look urbain m'intriguait tellement que j'ai eu envie de les hybrider à travers cette collection pour homme.
Les clichés sur le plouc, la faute de goût, le vêtement utilitaire du supermarché, les logos de tracteur et l'esthétique industrielle "cheap" m'attirent également. J'ai donc photographié les paysans de mon village en combinaison de travail, mon père dans sa veste de tweed et son tablier d'usine, les logos du centre commercial (qui sont devenus mes sponsors). J'ai ensuite phtotographié mes copains dans leurs vêtements, comme on s'habille, comme on se coiffe en ville, et j'ai superposé ces images entre elles. Ce jeu de traduction m'a ensuite permis de manipuler la salopette en slim, le tablier de contremaître est devenu en imper étriqué à porter avec un jean skinny ou une veste polaire XXL passepoilée en satin ton sur ton.
Les logos de mes sponsors ont été sérigraphiés sur les t-shirts et j'ai incrusté le coup de soleil attrapé sur la moissonneuse-batteuse sur les polos couleur peau d'un paysan à la mode.
